Le secret peut être divulgué à bon escient dans les cas suivants :

• Si le patient sollicite des informations sur son diagnostic et son traitement.

En vertu de son droit à obtenir les informations ci-dessus demandées, il doit être informé. Attention ! s’il y a des informations de routine qu’il peut donner pour rassurer le malade, l’infirmière/sage-femme doit s’abstenir de donner toute information sensible relevant de la compétence du médecin. Dans quel cas la conduite à tenir est de recueillir la demande du patient et de la transmettre au médecin. Dans tous les cas, le soignant quelle que soit sa qualité doit éviter de donner des informations qui pourraient avoir des conséquences néfastes sur le moral du patient.

• Si le patient décide de partager ses confidences avec d’autres

Il conviendra au soignant de lui faciliter la tâche.

• S’il s’agit de l’équipe de santé

Il est reconnu et accepté que toute information sur l’état de santé des patients, soit accessible, transmise et enregistrée. Cette information, pour permettre des soins de qualité, est à la disposition de tous les membres de l’équipe de santé. Comme pour l’infirmière, les membres de cette équipe, sont eux aussi tenus au secret professionnel. Ainsi, lorsqu’un renseignement obtenu à titre confidentiel par l’un des membres de l’équipe peut être utile aux autres, la personne qui a reçu cette information doit utiliser son jugement professionnel pour en faire part à ses collègues. Elle ne divulgue que ce qui a trait au traitement du patient en question et seulement aux personnes directement impliquées dans le traitement.  Sa décision à cet égard doit être motivée uniquement par les droits du patient, son bien-être et sa sécurité.