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Introduction sur l’éthique et la déontologie
1-Terminologie : Pour bien appréhender la notion d’éthique Professionnel, il est important de comprendre la signification d’un certain nombre de concepts qui en constituent l’ossature. Parmi ceux-ci nous retiendrons : Morale Respect Devoir Dignité Droit Droit civil Règle Droit pénal Conduite Ethique Code Bioéthique Déontologie
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I-Les rapports entre l’éthique et la déontologie
1.Ethique L’Ethique est une discipline philosophique qui étudie les notions morales du bien et du mal, implique de faire des choix. Elle guide la prise de décisions et la conduite lorsque celles-ci sont associées à des valeurs. Elle englobe des concepts pouvant revêtir un sens plus général dans un contexte plus vaste mais dans le domaine de l’éthique, ils ont une signification précise qui favorise la compréhension et l’analyse des questions d’ordre moral. Ces concepts fondamentaux (principes moraux) que la société en général valorise sont :
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2.Déontologie
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3.Autres aspects inclus dans la déontologie
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Références Bibliographiques
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Annexes
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DEONTOLOGIE ET ETHIQUE PROFESSIONNELLE
À propos de la leçon

Un code de déontologie est un ensemble de principes moraux et de devoirs applicables à tous les membres d’une profession. Les codes de déontologie tiennent lieu de lignes directrices dont se servent les groupes professionnels comme référence et en cas de désaccord sur la pratique ou sur le comportement à adopter.

Comme pour les autres professions, le code de déontologie de l‘infirmière / sage-femme définit les règles de conduite.

Le code porte sur la connaissance de ce qui constitue un bon ou un mauvais comportement, et de ce qui doit ou ne doit pas être effectué. En termes simples, la déontologie est reliée à notre façon d’agir pour le bien de la société. Un des principes de base du code de déontologie est que la vie est précieuse et qu’il incombe à chacun d’entre nous de s’assurer que la promotion de la santé et la qualité de vie sont des buts premiers.

Mais, vous demanderez-vous, comment savoir si je fais la « bonne » chose ou si je ne fais pas simplement ce sur tout le monde fait ? Si tout le monde dit qu’une chose est mauvaise mais que j’y ai longuement réfléchi et que je sais que c’est la bonne chose à faire, que se passe-t-il ensuite ? Voilà une question difficile !

C’est le genre de question déroutante que se posait Socrate, philosophe grec ayant vécu entre 470 et 399 avant Jésus-Christ. On le considère comme le père de la philosophie morale, qui est une forme d’éthique. C’est Socrate qui nous a appris à raisonner selon les règles claires et à prendre des décisions en fonction de nos valeurs morales. Pour  Socrate, « la seule question à laquelle il faut répondre est de savoir si ce que l’on propose est bien ou mal et non pas de savoir ce qui risque de nous arriver, ce que les gens penseront de nous ou encore comment nous nous sentirons à l’égard de ce qui s’est passé ».

Le code énonce des principes fondamentaux dont certains sont étudiés dans les points suivants.

Pour que l’exercice de la profession infirmière /sage femme dans un pays soit régi par un code de déontologie, il faut nécessairement qu’il y ait dans ce pays, un Ordre des Infirmiers (ères)/sages-femmes

En effet, c’est l’Ordre qui définit les éléments constitutifs de l’infraction aux devoirs et qui sanctionne (sanction morale).

Certains pays disposent de code déontologique en bonne et due forme (Ex : Ontario au Canada).

Un pays comme la France où il n y a pas d’ordre des Infirmiers (ères), ne dispose pas de Code de déontologie dans le vrai sens du terme, mais plutôt d’un texte règlementaire régissant. Ce sont l’exercice de la profession. Ce texte ayant rang de code de déontologie, s’intitule « Règles professionnelles » et fait l’objet du décret N° 93.221 du 16 juin 1993. (Voir en annexe).

Le code est une déclaration générale sur la responsabilité de l’infirmière/sage-femme en tant que professionnelle.

 A l’instar des codes de toutes les professions, il est basé sur des principes traditionnels d’éthique (la bienveillance, l’autonomie, la bienfaisance, la justice, la fidélité). Il fournit des directives générales de conduite, adaptables à toutes les cultures. En effet, il ne peut pas y avoir d’uniformité dans les modalités de la pratique infirmière/sage-femme, car, la pratique des soins infirmiers/ obstétricaux est influencée par les facteurs culturels, religieux d’une région donnée, mais aussi par le milieu de vie et l’expérience de l’infirmière/sage-femme elle-même. Cette pratique est aussi directement influencée par la législation en cours sur les soins infirmiers/obstétricaux, dans chaque pays. Il en découle que, ce qu’une infirmière/sage-femme est autorisée à faire dans un pays, peut-être illégal dans un autre.